Montage
- Introduction
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Quelques
mouche de base
La
pêche à la mouche utilise des leurres artificiels
imitant des insectes aux différents stades de leur évolution
depuis la larve jusqu'à l'insecte parfait.
Dans cette rubrique, nous allons vous présenter les principales
imitations que nous utilisons et qui sont classées dans
4 catégories :
- les nymphes imitant les larves vivant au fond des rivières
et des réservoirs.
- les émergentes ou mouches basse flottaison imitant
les insectes arrivant à la surface de l'eau.
- les mouches haute flottaison imitant les insectes ayant fini
leur transformation et étant sur le point de s'envoler.
- les mouches noyées imitant les insectes morts entraînés
sous l'eau par le courant.
La fabrication d'une mouche artificielle va se faire selon 2
principes :
- soit la mouche ressemblera le plus possible à l'insecte
imité.
- soit elle ne ressemblera à rien de précis mais
sera issu de l'imagination de quelques monteurs de génie
qui créent des modèles d'ensemble très
efficaces.
Les
séances de montage de mouches ont lieu tous les lundi
soir de 18h à 20h à la salle de l'école
de la Cigale à Nîmes.
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Sèches
haute flottaison
Ces
trois mouches vont vraiment être la base pour la pêche
en sèches «haute flottaison».
Dans 80% des cas elles suffiront largement.
Ensuite, bien sur, selon la saison et les éclosions sur
l’eau il faudra apprendre à monter une March Brown,
une mouche de mai, une fourmi, une altière, une mercantour
etc... |
Le
Palmer ou mouche tricolore
Une mouche de base indispensable pour pêcher les courants,
l’eau vive.
C’est l’exemple même de la mouche incitative qui
ne ressemble à aucun insecte mais que la truite va saisir
à l’instinct au passage d’un courant. Elle marche
également bien sur les lacs de montagne.
On utilise en général 3 hackles de couleur différente
le noir, le roux, le blanc.
Avantage : c’est une mouche pour débutant : facile
à monter, insubmersible et qui ne s’accroche pas à
la végétation rivulaire.
Inconvénient : elle est assez dense et aura tendance à
vriller le fil. Il faut la monter le plus « aéré
» possible et utiliser des bas de ligne pas trop fins (mini
14 ou 16 centièmes). |
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L’araignée
On commence par elle dans les écoles de montage.
Elle imite à la perfection les éphémères
volants au dessus de l’eau. C’est la mouche passe
partout que l’on peut utiliser autant dans les courants
que sur les lisses.
Elle peut se monter classiquement ou en montage avancé
type Devaux (hackle incliné vers l’œillet de
l’hameçon).
Des dizaines de variantes existent en fonction des couleurs et
du matériel utilisé.
Avantage : elle avait été un peu laissée
de coté au profit des émergentes mais elle revient
un peu en force. Esthétiquement c’est une belle mouche
qui donne confiance car elle ressemble vraiment à ce que
l’on voit sur l’eau.
Inconvénient : sur de gros modèle (hameçon
12 voire 14 ) risque de vrille si la mouche est trop dense. Les
monteurs plus pointus remplaceront le coq par du CDC ou de l’oreille
de lièvre.
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Le
sedge
Imite un des insectes que l’on rencontre le plus au bord de
l’eau : le trichoptère.
Là aussi les variantes en taille en couleur en matériau
sont infinies.
C’est la mouche du coup du soir mais elle peut s’utiliser
selon les éclosions à n’importe quel moment
de la journée.
On peut la faire travailler sur l’eau par de petites tirettes
afin d’imiter le trichoptère qui cherche à gagner
le bord de la rivière.
Elle est indispensable dans tout bonne boite à mouches et
doit être décliner en plusieurs tailles et couleurs.
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Emergentes
Ce
sont les mouches à la mode. Toutes les imitations peuvent
être monter en émergente (sedge, mouche de mai, chironome
etc.).
C’est l’avènement du cul de canard qui a permis
le développement de ce type de mouche.
On pourra, pour les monteurs plus chevronnés, utiliser d’autres
techniques comme le montage parachute ou l’utilisation de
bille de polystyrène.
Avantage de l’émergente : les truites se nourrissent
beaucoup plus d’insectes encore dans la pellicule, car ce
sont des proies faciles. La qualité de brillance du CDC est
vraiment très attractive. On peut monter des mouches sur
des hameçons 10, 12 sans acun problème de vrille du
bas de ligne.
Inconvénient : idéale pour les petits courants, l’émergente
cdc atteindra ses limites dès que la rivière s’agite
un peu : difficile à suivre des yeux au milieu des remous.
Un CDC qui a pris l'eau, c'est vite la galère pour le sécher.
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L’oreille
de lièvre
On dit d’elle que c’est une sauve bredouille.
Avec son petit tag orange elle ne ressemble à rien de précis
et pourtant...
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L’émergente
de chironome
C’est la mouche indispensable pour la pêche en réservoir.
L’utilisation du quill de paon ébarbé permet
d’obtenir des abdomens très imitatifs.
En faisant basculer la touffe de CDC par-dessus l’œillet
on a le montage shuttle cock avec le corps de l’imitation
presque à la verticale dans l’eau : redoutable.
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Spent
C’est
bien d’en avoir quelques unes dans sa boite.
On peut s’en servir toute la journée mais c’est
la mouche du matin car elle imite les insectes morts pendant la
nuit avec leurs ailes a plat sur l’eau et qui dérivent
au fil de l’eau.
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Nymphe
Depuis la nymphe légère qui permet
au pro de la discipline de pêcher à vue sur un beau
poisson, à la nymphe poids lourd, toutes les variantes existent
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Nymphe
légère
Elle permet de pêcher à vue ou au fil en ¾ aval.
On aborde une pêche plus difficile, nécessitant une
bonne expérience.
Quand on maîtrise la technique c’est diablement efficace
mais on perd un peu la magie de la pêche en sèche.
Dans la boite d’un spécialiste chaque modèle
sera décliné avec des poids différents, la
mouche sera ensuite choisie en fonction de la vitesse du courant
et de la profondeur où on veut la faire travailler.
Exemple : Pheasant tail
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Nymphe
lourde
Lestée par du fil de plomb elle permet de pêcher sous
la canne et de gratter le fond dans les courants.
Son poids rend son utilisation délicate pour les débutants
et avec des cannes de moins de 10 pieds .
Exemple : Nymphe casque d’or
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et
vos futures réalisations ... |
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