Les Baetidés

Cette famille est incontournable pour tout pêcheur à la mouche. Elle renferme de nombreuses espèces.
Depuis la célèbre Baetis rhodani (grande olive sombre) jusqu’à la Baetis fuscatus (olive pâle) en passant par la Baetis muticus (olive bleu de fer), il serait fastidieux d’imiter toutes ces espèces. Une silhouette, une taille adaptée, l’observation au bord de l’eau des couleurs des éphémères suffiront à notre bonheur.

Le cycle des Baetis nous donne des indications.

Les larves sont nageuses dans les herbiers. La fameuse Pheasant tail utilisée en nymphe fera donc merveille.

Les subimagos qui émergent de l’eau sont des proies de choix, le corps englué dans la pellicule, les ailes opaques dressées. Une émergente en cul de canard, un montage parachute fera l’affaire.

Les imagos femelles une fois fécondées retournent dans la rivière pour pondre leurs œufs. Elles meurent ensuite et dérivent les ailes à plats. Les reds spinner ou autre spent à corps brun ou rouge sont adaptés à cette épisode de même que la pêche en noyée.

Baetis rhodani est de loin la plus représentée dans nos régions. Dès la fin de l’hiver aux heures chaudes de la journée et souvent par temps pluvieux. Mais on la retrouvera presque tout au long de la saison avec une seconde génération plus petite à l’automne.

Cette éphémère de 10 mm de long devra être imitée avec des hameçons de 14 à 16.

Les autres baetis qui vont apparaître au fil des mois seront souvent plus petites : 5 à 8 mm et nécessiterons des hameçons de 16 à 20.


Bruno L.